Zaitzkofen : le fiat de Marie et le sous-diaconat

La bataille pour les âmes fait rage ; et où en est-on ? En fait, pourrait-on penser, tout indique une défaite des combattants de Dieu. Que peuvent faire deux jeunes sous-diacres par leur démarche de ce jour ? On dirait qu’ils sont envoyés comme des agneaux au milieu des loups.

Pourtant, la victoire finale sur les ténèbres a déjà été préparée depuis longtemps dans la chambre de Marie, de manière discrète et invisible. Même si le diable et le monde se croient en sécurité, Dieu est tout-puissant.

Mgr Fellay a fait le lien entre l’ordination sous-diaconale et la fête de l’Annonciation : les nouveaux ordonnés ont été appelés par l’Eglise dans cette même bataille où Notre Dame se trouve avec sa descendance et où ils écraseront une fois pour toutes la tête du serpent.

Les deux jeunes gens sont désormais et pour toujours au service de l’Eglise, au service de Marie ; et les tâches liturgiques du sous-diacre nous permettent de deviner leur futur champ de bataille : ils ajoutent l’eau au calice, ils ajoutent donc au sacrifice du Christ un sacrifice humain, le leur, et complètent ainsi, comme le dit saint Paul ce qui manque encore à la passion du Christ.

Ensuite, ils veillent entre autres à la pureté des linges liturgiques, et aussi à la pureté des fidèles, dont l’autel, qui est le Christ, est en quelque sorte revêtu. C’est pourquoi il leur est demandé de mener une vie exemplaire et de lire l’épître pour les vivants et les défunts. La crucifixion de notre Seigneur a été le triomphe apparent du mal. Mais comme les mauvais esprits se sont trompés !

Ne perdons pas courage en ces temps de crise. Prions pour les nouveaux sous-diacres : qu’ils marchent à la suite du Christ et se dévouent pour le salut des âmes. Car alors, il se confirmera à nouveau que la providence de Dieu et le sacrifice incompris par le monde apporteront le changement.

Fiat mihi secundum verbum tuum.

Photos de la cérémonie